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Une centaine de résidents de l’urbanisation ont protesté dimanche dernier pour exiger que le conseil municipal de Pratdip « investisse plus de ressources dans l’urbanisation »
Une nouvelle fois ce dimanche, les habitants de Les Planes del Rei sont descendu dans la rue pour réclamer, une fois de plus, que le conseil Municipal de Pratdip « investisse plus de ressources pour garantir les services minimums ». Une centaine d’habitants ont publiquement dénoncé « l’état d’abandon de la zone ». « Une fois de plus, nous demandons au conseil municipal de garantir les services minimums à l’urbanisation, tels que l’approvisionnement en eau et le nettoyage des rues et des espaces verts. La Mairie de Pratdip se décharge de ses obligations en disant que l’urbanisation est privée. Mais nous ne le considérons pas comme ça », explique José, un résident de Planas del Rey.
Pendant la manifestation, les habitants ont affiché des pancartes et des affiches où on pouvait lire des messages comme « 428 voisins abandonnés par leur conseil municipal », « nos taxes » et « augmenter et ne rien investir » visant le conseil municipal. Les habitants du village se sentent également « discriminés et abandonnés ». Selon José « Pour trois mètres cubes d’eau j’ai payé 47€, quand à Pratdip ils paient beaucoup moins. Cette différence conduit à l’existence d’habitants de première et de seconde zone dans la même commune ». A cette situation, selon les habitants de Las Planas il faut également ajouter des problèmes tels que « le manque d’éclairage, l’aménagement paysager, l’entretien des arbres et d’autres anomalies qui existent ». Pour sa part, Oscar Serrano, un propriétaire à Planas del Rey et conseiller au Conseil Municipal de Pratdip pour le Groupement Electoral « Uni par Planes del Rey », a également assuré que « Nous sommes fatigués, car nous demandons depuis de nombreuses années au conseil municipal qu’il investisse l’argent de nos impôts dans l’urbanisation ». » Les 428 parcelles de la zone résidentielle sont abandonnées », dit-il. Les habitants rappellent « Qu’il y a une décision du TSJC (Tribunal Supérieur de Justice de Catalogne) qui a forcé la dissolution de l’EUCC (Entité Urbanistique de Collaboratrice pour la Conservation) qui gérait les services de l’urbanisation et que maintenant ce devrait être le Conseil municipal qui les assume ».
« Nous ne pouvons pas enfreindre la loi »
Le journal a contacté le maire de Pratdip, Joan Maria Rovira, qui a rappelé que « le conseil municipal ne peut agir qu’en cas d’urgence, puisque les services, tels que le réseau interne de distribution d’eau potable, n’ont toujours pas été réceptionné par le conseil municipal de Pratdip, et appartiennent donc aux propriétaires de l’urbanisation, qui est privée ». « Au contraire, si le conseil municipal de Pratdip agissait, comme le veulent les habitants de l’urbanisation, nous outre-passerions la loi et nous détournerions aussi des fonds publics. Nous ne pouvons pas le faire », a conclu le maire de Pratdip.
Sílvia Fornós – Diari de Tarragona